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La ponction des ovocytes
But :
La ponction d’ovocytes permet le recueil des ovocytes. Ils seront ensuite mis en contact avec les spermatozoïdes pour former des embryons.
La ponction d’ovocytes se réalise dans notre clinique sous anesthésie générale.
Une consultation d’anesthésie de moins de 6 mois est nécessaire avant de débuter un traitement de FIV. (Cf examens à faire avant la FIV).
Déroulement :
Pendant le protocole de stimulation, un monitorage de l’ovulation va permettre de vérifier que le traitement fonctionne et stimule suffisamment les ovaires pour réaliser la ponction.
Le monitorage comprend des échographies pelviennes (avec une sonde par voie vaginale) et des prises de sang.
Les prélèvements sanguins doivent être réalisés le même jour que l’échographie, avant 9h du matin (cf protocole de stimulation) afin d’avoir les résultats au plus tôt dans la journée et pouvoir modifier éventuellement la dose administrée.
Suite à ce monitorage, le médecin va décider du jour optimal pour réaliser la ponction des ovocytes (en moyenne après 10 à 12 jours de traitement).
Pour réaliser le déclenchement de l’ovulation, il faut réaliser une injection d’Ovitrelle® (dans la très grande majorité des cas) par voie sous-cutanée).
Votre médecin vous dira la date et l’heure précises auxquelles il faudra réaliser l’injection d’Ovitrelle® pour déclencher l’ovulation.
Il est très important de respecter ces consignes car il faut absolument qu’il y ait 35 h entre l’injection d’Ovitrelle® et la ponction des ovocytes.
Si l’injection est faite au mauvais moment, il peut y avoir une ponction « blanche », c’est à dire zéro ovocyte recueilli lors de la ponction.
Le jour de la ponction :
Il faut :
- vous présenter à l’accueil de la clinique 1h30 avant l’heure prévue de la ponction et préciser que vous venez pour une ponction FIV en précisant le nom du chirurgien qui va la réaliser.
- être à jeun depuis minuit (pas de boisson, pas de nourriture, pas de tabac, pas de chewing-gum)
- être munie de :
– carte vitale
– document attestant de la prise en charge à 100%
– carte d’identité
– consentement pour la ponction (cf document en pièce jointe)
– Résultat du test PCR Covid négatif de 36h
Dans le même temps, votre conjoint doit se présenter au laboratoire pour réaliser le recueil de sperme. Il n’est pas nécessaire que votre conjoint fasse un test PCR Covid.
L’agent d’accueil vous éditera des étiquettes à présenter à l’infirmière du service de chirurgie ambulatoire, où vous allez vous rendre ensuite (1er étage).
Dans le service, l’infirmière de chirurgie ambulatoire va vous aider à la préparation au passage au bloc opératoire :
- douche à la bétadine
- habillage avec du linge propre à usage unique
Un brancardier viendra ensuite vous chercher pour vous amener au bloc opératoire.
Une fois au bloc, vous patienterez dans une salle de pré-anesthésie, où l’on vérifiera votre identité et où l’on vous posera une perfusion pour l’anesthésie.
L’intervention dure en moyenne 20 à 30 minutes. Elle se réalise en position gynécologique, après désinfection vaginale, à l’aide d’une sonde d’échographie montée par l’aiguille de ponction.
Après l’intervention, vous serez surveillée ensuite en salle de réveil avant de revenir dans le service de chirurgie ambulatoire.
De retour sans le service, l’infirmière surveillera les constantes, la douleur, la miction. Vous pourrez boire et manger. Un plateau vous sera servi. L’heure de sortie est pré-établie par l’anesthésiste et le chirurgien. Après validation des critères « de remise à la rue » par l’infirmière, elle vous autorisera à sortir.
Vous ne pourrez pas conduire après l’intervention, un accompagnant doit venir vous chercher. De même, la nuit qui suit une anesthésie générale, il est nécessaire de ne pas être seul à domicile.
Les consignes post-ponction :
Le soir de la ponction, il faut généralement débuter le traitement par la progestérone (voie vaginale).
Le lendemain de la ponction, le laboratoire d’AMP vous appellera pour vous dire le nombre d’embryons obtenus et le jour prévu du transfert.
Le développement des embryons est imprévisible, il peut arriver (dans de rares cas) que leur développement se bloque et que le transfert soit annulé.v
Des douleurs pelviennes peuvent être présentes quelques jours, calmées par le paracétamol. Si vous avez de fortes douleurs non calmées par le paracétamol, de la fièvre ou des saignements importants, il est nécessaire de consulter en urgence.