FAQ

Veuillez trouver ci-dessous quelques réponses à des questions fréquentes.

Femme enceinte

Des saignements sont fréquents au 1er trimestre de la grossesse.
  • Si une échographie a déjà été réalisée et retrouve une grossesse bien placée dans l’utérus, vous pouvez prendre contact sans urgence auprès de notre secrétariat pour faire une échographie de contrôle.
  • Si aucune échographie n’a été réalisée et qu’il existe des douleurs pelviennes, veuillez prendre contact en urgence avec le secrétariat pour être vue rapidement et éliminer une grossesse extra-utérine.
  • Si vous êtes de rhésus négatif et votre conjoint de rhésus positif, il est nécessaire de consulter dans les 72h.

Lors d’un retard de règles, faites un test de grossesse urinaire pour confirmer la grossesse. Il n’est pas nécessaire de réaliser une prise de sang. Les tests urinaires sont très fiables. Vous pouvez alors appeler le secrétariat pour avoir un RDV avec votre médecin sans urgence.

Vous devez prendre contact avec votre gynécologue-obstétricien ou votre sage-femme pour faire le point. Avant 34 SA, il est fréquent de réaliser une échographie  du col de l’utérus pour mesurer sa longueur. En cas d’urgence, merci de vous rendre directement à la maternité.

Vous devez vous rendre directement à la maternité.

Une consultation avec l’anesthésiste en vue de l’accouchement est obligatoire, que vous désiriez une anesthésie péridurale ou non. Cette consultation se réalise avec un médecin anesthésiste de la clinique St ROCH après la 3ème échographie obstétricale. Avant cette consultation, un dossier administratif vous sera donné par votre gynécologue-obstétricien afin de procéder à l’inscription à la maternité. Merci de vous munir de votre carte nationale d’identité, carte vitale et papiers de mutuelle.
Si vous êtes non immunisée contre la toxoplasmose, vous devez faire attention. Votre gynécologue -obstétricien vous communiquera en début de grossesse les conseils alimentaires et d’hygiène, comme bien faire cuire la viande, bien laver les légumes et fruits, se laver les mains régulièrement, ne pas mettre les mains à la bouche, ne pas manipuler la litière du chat etc… Une prise de sang mensuelle permettra la surveillance d’une éventuelle séro-conversion à la toxoplasmose.
Pendant la période COVID, l’inscription à la maternité se fait en même temps que la consultation pré-anesthésie. Un dossier administratif vous sera donné par votre gynécologue-obstétricien. Merci de vous munir de votre carte nationale d’identité, carte vitale et papiers de mutuelle.

La pratique d’une activité physique (AP) est recommandée par la haute Autorité de Santé. Une AP régulière de 150 à 180 min/sem, d’intensité modérée, répartie sur un minimum de 3 jours par semaine, lors de la grossesse a des effets bénéfiques sur la santé maternelle, fœtale et néonatale. Ce volume d’AP prénatale est associé à une réduction du risque de pré-éclampsie, d’hypertension artérielle gestationnelle, de dépression prénatale et de macrosomie (poids de naissance supérieur à 4 kg), sans augmentation du risque d’événements défavorables, notamment de prématurité, de faible poids à la naissance, de fausse couche et de mortalité périnatale, et ce même lorsque cette AP est pratiquée au cours du 1er trimestre de grossesse. Attention toutefois aux sports avec possibilité de chute ou coup dans le ventre qui doivent être arrêtés après le 1er trimestre. Attention au risque d’entorse de cheville à cause de l’hyperlaxité ligamentaire de la femme enceinte. Modifiez votre activité et préférez des sports portés ou doux (marche, natation, vélo). 

Si vous ne présentez pas de menace d’accouchement prématuré (contractions utérines et raccourcissement du col utérin), vous pouvez voyager quel que soit le terme de grossesse. Retrouvez ici  quelques conseils pour les voyages en avion : https://www.airfrance.fr/FR/fr/common/guidevoyageur/assistance/particuliere_femme_enceinte.htm

L’interruption Volontaire de Grossesse (IVG) est possible en France jusqu’à 16 SA. Merci de consulter ce site : https://www.perinatalite-occitanie.fr/ivg. Vous y retrouverez toutes les informations pour notre région, ainsi que le dossier guide du Ministère des Solidarités et de la santé.

Évitez de manière générale de prendre des médicaments sans l’avis de votre médecin traitant ou du gynécologue-obstétricien. Certains sont contre-indiqués (anti-inflammatoires par exemple). Certains médicaments peuvent porter la mention « contre-indiqué » chez la femme enceinte et peuvent toutefois être autorisés ponctuellement. Votre médecin se réfèrera au Centre de Référence des Agents Tératogènes (CRAT) si nécessaire. 

Les soins dentaires sont autorisés chez la femme enceinte. Un bilan dentaire est même recommandé, un courrier de l’assurance maladie vous sera adressé à cet effet après votre déclaration de grossesse.  

S’il n’existe pas de contre-indication absolue (votre gynécologue-obstétricien pourra vous donner cette information), vous pouvez faire le projet d’un accouchement par voie basse après une césarienne. Vous trouverez ici les informations : cngof_info_18-uterus_cicatriciel.pdf

Une analyse urinaire (ECBU) est nécessaire chez la femme enceinte avant une prise d’antibiotique. Le traitement de 1ère intention avant d’avoir les résultats de l’ECBU est la fosfomycine trométamol (MONURIL), 3 g en prise unique. L’antibiotique sera ensuite adapté à l’antibiogramme. Un ECBU de contrôle sera réalisé 8 à 10 jours après l’arrêt du traitement antibiotique, puis un ECBU mensuel est indiqué jusqu’à l’accouchement (Recommandation de la SPILF 2015) .

Suivi gynécologique

La période de règles est la période idéale pour la pose d’un stérilet. Toutefois, un stérilet au cuivre peut aussi être une contraception d’urgence après un rapport potentiellement fécondant, et peut ainsi être posé quel que soit le cycle.
Il est préférable de venir à la consultation de gynécologie hors période de règles si un HPV test ou frottis doit être réalisé.

Le laboratoire d’anatomopathologie, qui réalise la lecture de votre frottis, rend les résultats en 2 à 3 semaines et vous les adresse. Un double est adressé également à votre médecin. Si les résultats sont anormaux, vous ne les recevrez pas car votre médecin gynécologue doit vous contacter directement pour vous en informer et vous donner la conduite à tenir. Si vous n’avez pas eu de nouvelle après 1 mois, merci d’appeler au cabinet pour tout renseignement.

Si vous n’avez pas de risque de complication, un ECBU (Examen cytobactériologique des Urines) n’est pas nécessaire. Une simple bandelette urinaire avec leucocytes et nitrites fera le diagnostic. Le traitement de 1ère intention vous sera prescrit par votre médecin traitant en l’absence d’allergie : fosfomycine trométamol (MONURIL), 3 g en prise unique ou pivmécillinam (SELEXID), 400 mg x 2/j, pendant 5 jours  (Recommandation de la SPILF 2015).

Les mycoses, ou candidoses, vulvo-vaginales entraînent des démangeaisons ainsi que l’inflammation de la vulve et du vagin. Elles sont dues à des levures qui vivent habituellement sur les muqueuses génitales sans provoquer de symptômes. Diverses circonstances peuvent provoquer leur multiplication. Par exemple, un traitement antibiotique, un affaiblissement du système immunitaire, la grossesse, la prise de pilule contraceptive, le diabète, la pratique abusive de douches vaginales, ou le port de vêtements et de sous-vêtements synthétiques. Les symptômes de mycose vulvo-vaginale sont :  des démangeaisons de la vulve et du vagin, des pertes épaisses et blanchâtres. Si les symptômes sont typiques, vous pouvez vous auto-médiquer avec des traitements spécifiques de pharmacie ou avec un reste de traitement d’une ancienne ordonnance. En cas d’échec, vous pouvez prendre contact avec votre médecin traitant ou le secrétariat du cabinet.  Si les symptômes ne sont pas typiques, ou après un rapport sexuel non protégé avec un nouveau compagnon, il ne s’agit peut-être pas d’une simple mycose. Il est préférable de consulter.

L’apparition d’une boule dans le sein implique une consultation médicale, soit le médecin traitant, soit votre gynécologue, soit un radiologue spécialisé en sénologie. Certaines équipes de radiologues proposent une consultation « urgence sein » pour avoir un diagnostic le plus rapide possible. Sur Montpellier, le groupe IMACAM propose cette consultation urgente : https://www.radiologie34.com/urgence-sein/.

Un test de grossesse est nécessaire devant tout retard de règles. S’il est positif, veuillez prendre contact rapidement avec votre gynécologue-obstétricien. S’il est négatif, cela peut être simplement un cycle irrégulier. Vous trouverez ici (cngof_info_17-DIU_.pdf)  une information destinée aux patientes sur le dispositif intra-utérin.

Un test de grossesse est nécessaire devant tout retard de règles. S’il est positif, veuillez prendre contact rapidement avec votre gynécologue-obstétricien pour éliminer une grossesse extra-utérine. S’il est négatif, cela peut être une expulsion, une migration. Si les douleurs persistent, veuillez prendre RDV en consultation. Vous trouverez ici (cngof_info_17-DIU_.pdf)  une information destinées aux patientes sur le dispositif intra-utérin.

Il est fréquent d’avoir des spottings lors de la mise en place d’une contraception oestro-progestative, pendant 2-3 mois.

Des saignements peuvent persister 2-3 mois après la pose d’un stérilet hormonal. Ensuite cela dépend de votre profil de saignement. En général votre gynécologue vous donne un RDV 3 à 4 mois après la pose pour juger la tolérance et parfois réaliser une échographie pelvienne de bon positionnement intra-utérin. Vous trouverez ici (cngof_info_17-DIU_.pdf)  une information destinées aux patientes sur le dispositif intra-utérin.

Tout saignement génital chez une femme ménopausée (absence de règle depuis plus de 12 mois) impose une consultation gynécologique. Vous pouvez prendre RDV sur Doctolib via ce site ou appeler le secrétariat.

Le retrait du stérilet peut se faire à tout moment du cycle.

Après une période d’absence de règles de 12 mois, chez une personne aux alentours de 50 ans, le diagnostic de ménopause peut être posé. Pas de nécessité de bilan biologique. Il sera fait si cas particulier.

Le frottis est un test de dépistage du cancer du col de l’utérus. C’est un prélèvement de cellules cervicales réalisé au niveau du col de l’utérus à l’aide d’une simple brosse. Le but est d’analyser ces cellules et de vérifier leur aspect. La présence de cellules cervicales anormales nécessite des explorations complémentaires, en particulier une colposcopie pour diagnostiquer une éventuelle lésion précancéreuse du col. C’est un examen qui, s’il est désagréable, n’est pas douloureux. Aujourd’hui on ne devrait plus utiliser ce terme qui ne correspond plus exactement à la réalité et parler plutôt de prélèvement cervico-utérin de dépistage.

Le test HPV correspond à la recherche d’une infection à HPV à haut risque, c’est à dire les virus exposant au risque de lésion précancéreuse ou de cancer du col utérin. Il se réalise à partir d’un simple prélèvement cervico-utérin.

La colposcopie est l’examen du col utérin à l’aide d’une loupe binoculaire (colposcope) après l’application de deux colorants : l’acide acétique et le lugol. Elle permet de diagnostiquer des lésions précancéreuses du col utérin. Leur traitement permet d’éviter la survenue d’un cancer du col utérin. Vous pouvez aller voir la fiche information sur le sujet. 

Chirurgie gynécologique

  • Anesthésie locale pure : non à jeun
  • Tout autre mode d’anesthésie (générale, sédation, loco-régionale)  : à jeun. Cela veut dire :
    • au moins 6 heures sans prise d’aliment solide de boisson autre que l’eau, pas de chewing gum, pas de tabac,
    • au moins 2h sans prise d’eau

Si le mode d’anesthésie est autre qu’une anesthésie locale, vous devez vous faire raccompagner par une personne. Vous devez également vous assurer qu’une personne sera à vos côtés pour passer la nuit. Ainsi, une personne vivant seule ne répond pas aux critères d’ambulatoire et nous organiserons une nuit d’hospitalisation avant le retour à domicile.

Si vous devez être hospitalisée en chirurgie ambulatoire ou en hospitalisation complète avec une entrée le jour même, vous serez appelée la veille de votre intervention pour vous donner l’horaire d’entrée à la clinique. Cet horaire prévoit votre préparation à l’intervention. Présentez-vous à l’horaire indiqué à l’accueil de la clinique pour réaliser les étiquettes et monter dans le service. Une infirmière vous y accueillera.

La consultation post-opératoire est généralement programmée 6 à 8 semaines après votre intervention chirurgicale. Le RDV doit vous être donné lors de la programmation de l’intervention.  Si vous n’avez pas eu de RDV, merci d’appeler le secrétariat pour prendre RDV ou prendre RDV sur Doctolib.

Il est nécessaire de réaliser un test de grossesse avant de vous rendre à la clinique. S’il n’a pas été fait en amont, une infirmière vous prélèvera un bilan sanguin. L’intervention ne pourra avoir lieu qu’après réception des résultats négatifs.

Prise en charge de l’infertilité

Le meilleur moment est entre la fin des règles et l’ovulation, appelée 1ère phase du cycle. Soit entre J4 et J14.

Une aménorrhée post-pilule est fréquente, le temps que les ovaires relancent un cycle. Si les règles ne sont pas revenues après 4 mois, il est nécessaire de consulter. Un test de grossesse sera réalisé de principe puis un test aux progestatifs (10 jours de progestérone) afin de provoquer des règles (hémorragie de privation).

Des cycles longs peuvent être le symptôme d’un syndrome des ovaires polykystiques comme 10% des femmes. Les cycles peuvent être ovulatoires. Si une grossesse n’arrive pas, prenez RDV chez votre gynécologue.

Les modalités de prises sont notifiées sur la notice d’utilisation. Nous conseillons de prendre la progestérone par voie vaginale, le soir, à cause d’un effet de somnolence.

Le J1 est le jour où vous vous levez avec vos règles. Si les règles arrivent en journée, alors le J1 sera le lendemain.

Pas d’inquiétude ! Nous allons vous diriger selon votre protocole :
Soit protocole long :

      • Vous devez faire une injection à J1 : faite la dès le dimanche et prévenez le secrétariat le lundi.
      • Vous prenez déjà un spray nasal : attendez le lendemain et prévenez le secrétariat.

Soit protocole court (et vous prenez déjà du Provames) : continuez le Provames, attendez le lundi pour réaliser la prise de sang prévue et prévenir le secrétariat.

Arrêtez les traitements (progesterone par voie vaginale). Votre médecin doit normalement recevoir les résultats et vous recontacter pour faire le point sur la tentative.

Rien, c’est un effet secondaire fréquent du traitement, il faut attendre cela va probablement s’arrêter.

Il faut faire la prise de sang (BHCG sanguins) prescrits par votre médecin, si le test est négatif ce sont probablement vos règles.

Il faut continuer le traitement et prendre rdv pour une échographie de datation à faire 6 semaines après la ponction (ou le transfert en cas de transfert d’embryon congelé).

Il est fréquent de ressentir de petites douleurs abdominales après une ponction. Vous pouvez prendre du phloroglucinol et du paracétamol si elles sont gênantes.
Si les douleurs persistent malgré ces médicaments ou si elles s’accompagnent de fièvre ou de vomissements, il faut consulter votre médecin.

Autres

Avant 15 ans et 3 mois, le médecin généraliste ou le pédiatre peuvent être consultés pour une pathologie d’ordre gynécologique. Après cet âge, les jeunes filles peuvent consulter un gynécologue. Il n’y a pas d’obligation de consultation systématique à un âge précis. Généralement, la demande démarre lors de la volonté d’instauration d’une contraception ou lors d’une plainte gynécologique.

Toutes les informations sur ce lien : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F33891.
À Montpellier, la prise en charge d’une personne agressée se fait dans l’Unité Médico-judiciaire du service du Pr BACCINO.

Le Collège National des Gynécologues Obstétriciens Français s’oppose à cette pratique.

Le conseil national de l’ordre des médecins s’est clairement positionné sur le sujet. Rien ne permet de certifier médicalement ou scientifiquement une virginité. Il est actuellement interdit de délivrer un certificat de virginité. Aucun certificat ne sera donc délivré dans notre cabinet.

Un réseau au CHRU de Montpellier existe, avec réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP). Dans le service de chirurgie gynécologique du CHRU de Montpellier, le Dr COMPAN et le Dr RATHAT pratiquent ces interventions, après validation lors d’une RCP.

Le secret médical nous interdit de donner des renseignements par téléphone. Vous devez discuter directement avec l’intéressée pour obtenir une information.